Mittwoch, 1. September 2010

Impulse :: Dubstep Events

Mit meinem Wechsel vom RAW.tempel zum M.I.K.Z. sind gleichzeitig meine Veranstaltungsreihen "Dienstagswelt" (wöchentlich / Electronics) und "Nachtschatten" (unregelmäßig / Dubstep & Drum'n'Bass) umgezogen. An neuer Wirkungsstätte habe ich gleich eine neue wöch-entliche Reihe etabliert: Impulse. Hier geht's in erster Linie um Dubstep, aber auch Dub, Drum'n'Bass und Artverwandtes finden hier ein Zuhause. Auf dem alt-angestammten Termin des Dubwohnzimmers wollte ich die Lücke in der Berliner Dub(step)-Veranstaltungslandschaft schließen, die mit der Absage des neuen Betreibers im RAW.tempel an diese Musikstile gerissen wurde..
http://www.residentadvisor.net/event.aspx?186712

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Montag, 30. August 2010

3000☼ Grad Festival: Drum'n'Bass Theater in Lärz


Vom 27. bis 29. August sind wir als Bühnenpartner auf das 3000-Grad Festival zum Fusion-Gelände nach Lärz gefahren, um dem sog. Sommer ein (vor-)letztes regenfreies Wochenende abzutrotzen. Dabei hatte das Drama schon zweieinhalb Wochen zuvor begonnen, als das Festival an seinem ursprünglichen Ort drei Tage vor Festivalbeginn von den lokalen Behörden abgesagt wurde. Duisburg wirft seine langen Schatten - und wir danken Dir, McSchaller...

Dem Kulturkosmos Müritz e.V., Veranstalter des alljährlichen Fusion Festivals, ist es zu verdanken, dass wir am Ende des Monats doch noch das nicht mehr für möglich gehaltene Wunder einer kurzfristigen Ersatzlösung erleben durften... Und was das für eine Feier wurde!! Vor und nach dem Festival wurde es verflucht nass, dazwischen lag ein grandioses - und wahrscheinlich jetzt schon legendäres - und mit ca. 5000 Besuchern wirklich wunderbares Festival.

Begleitet wurden wir von der Multimedia-Großfamilie, -Theaterzirkus und - Künstlerkommune "Lux Collective", die 3000 Kilometer von Andalusien bis Berlin zurücklegte, um auch mit uns ein paar verrückte und wunderbare Tage zu verbringen. Mit ihrem Drum'n'Bass Theater, Kinderprogramm und Livekonzerten gaben sie dem Festival eine ganz besondere, verspielte, bunte und einfach zauberhafte Note. Wer sie nicht kennt, sollte dies unbedingt nachholen. Vielleicht gelingt es uns, trotz der enormen finanziellen Herausforderungen, sie noch einmal nach Berlin und/oder Umgebung zu holen...

Ich bin mir fast sicher, dass das schöne Fest, veranstaltet von den Jungs von Acker Rec. / 3000 Grad zur festen Institution im elektronischen Festivalzirkus mausern wird. Mit viel Liebe zum Detail schaukelte sich die allgemeine Stimmung in eine wahre Euphorie, als das befürchtete Regeninferno glatt ausblieb - und stattdessen die Sonne auf die Tanzfläche strahlte... Immer wieder, ja!!

Auf der Website zum 3000 Grad Festival gibt's noch mehr Bilder und Videos!

Dienstag, 1. Juni 2010

Worldwide Creative!

Das japanische Magazin "Quotation" hat unseren Netaudio e.V. in seiner Ausgabe No. 6 mit einem Artikel bedacht. Keine Ahnung, was da steht. Ist sicher freundlich gemeint...

Mittwoch, 24. Februar 2010

Netaudio France :: Interview

Im Zuge der Gründung des französischen Vertretung der internationalen Netaudio Community haben Geoffrey Marchand und Rafael Aragon ein Interview mit mir geführt - und auf französisch veröffentlicht. Auf die (angekündigte) Übersetzung warten wir zwar heute noch, daher kann ich leider nicht sagen, ob ich mir mit diesem Post hier wirklich einen Gefallen tue... Naja - hier geht's zum Originalpost...
Raimund Reintjes est à la tête de l’organisation du Netaudio Festival de Berlin, dont la dernière édition a eu lieu l’année dernière en Octobre. Un excellent festival pour promouvoir la scène netlabel internationale, dont nous parle avec passion et ambition Raimund.
(soon, english version will be available)

1) Raimund, comment en est-tu venu à t’occuper du netaudio festival. D’où t’es venu cette passion pour le monde des netlabels?
En 2005 je suis rentré en contact avec deux patrons de netlabel, Don de Pentagonik et Timor de Pulsar Rec., qui cherchaient une salle pour une série d’événements strictement réservés à la musique des netlabels. A l’époque je venais de découvrir quelques mois plus tôt l’existence des netlabels, et j’étais assez tenté d’installer cette philosophie musicale dans le cadre de la salle que je dirige (le RAW Tempel – raw-tempel.de). On a eu de très bons retours sur notre série de concerts, qu’on a appelé “netlag” (net-lag.de). On a eu l’occasion de présenter de la musique électronique (principalement minimale, house et techno) et on a même été invités à organiser des soirées sur Londres ou Grenade. Pour la programmation de nos soirées berlinoises, on a toujours eu recours à un ou deux artistes invités de netlabels de l’Europe entière. On a eu beaucoup de retours, principalement de la scène électronique “netaudio” internationale, sur le manque de soirée netaudio, où que ce soit dans le monde. A ce moment là, les premiers articles sur les soirées Netlag sont parus, avec entre autres une sélection au “Berlin Yearbook” (sorte de guide du meilleur de Berlin), qui nous plaçait dans les meilleures séries d’événements musicaux sur Berlin en 2006/2007.
En 2006, avec l’équipe Netlag et quelques artistes et amis, nous nous sommes rendus à Londres pour le NetAudio Festival. J’adore les festivals! Il y avait déjà eu une sorte de mini-netaudio festival en 2005 en Suisse. Lors de la dernière soirée du festival de Londres, j’ai réalisé que j’adorerais organiser un tel événement à Berlin – et dans ma salle bien-sûr! J’ai parlé de cette idée aux organisateurs du festival, ainsi qu’à mes amis berlinois de Netlag. Tous s’accordèrent pour dire que c’était une bonne idée. Puis j’ai pensé que je devrais établir le NetAudio festival de Berlin dans un contexte européen. C’est à dire d’organiser les festivals en Suisse, Grande-Bretagne et Allemagne dans un même dispositif. Donc mon idée était d’inclure les organisateurs des festivals précédents dans un rôle de conseillers pour ce festival à Berlin, pour bénéficier de leur expérience – mais aussi d’augmenter ainsi le nombre de personnes impliquées, créant ainsi un groupe international et identifié d’organisateurs netaudio. Quand on a fait le festival à Berlin en 2007, on a eu un coup de main important des londoniens, qui sont par ailleurs devenus nos amis ! Et avec l’énergie et les promesses dégagés par ce deuxième événement, nos amis ont annoncé qu’ils rempilaient pour un second festival à Londres. On s’est donc mis d’accord sur le fait qu’on les aiderait pour l’édition 2008, tout comme ils nous avaient aidé pour le festival de 2007 ; mais surtout que l’événement reviendrait à Berlin pour un nouveau festival en 2009… Et la vérité c’est que tout cela s’est réalisé !
2) Quel est le but principal de ce festival et peux-tu nous en dire encore plus sur cette connexion commune avec Londres?
Et bien j’en ai déjà dit beaucoup à propos de la connexion Berlin-Londres. En marge de ce que j’ai déjà mentionné, nous nous sommes rencontrés à de nombreuses occasions. Nous sommes allés au Fusion Festival ensemble, dans le nord de l’Allemagne, mais aussi au Freerotation Festival, qui est un événement très respectable au Pays de Galle, avec un fort intérêt pour le mouvement netaudio (la moitié de la programmation consiste en artistes netaudio, et est organisée par des amis communs – qui dirigent également le netlabel Mindtours). En 2009 on a organisé ensemble une nuit netaudio au Clud Transmediale, un des plus gros festivals de culture électronique et numérique dans le monde. L’année dernière, après le festival, nous avons rencontré un large groupe de personnes, pour voir si nous pouvions concentrer nos efforts et regrouper nos actions pour des projets communs dans le futur. Il y a eu ensuite la création d’un projet musical collectif commun, appelé TRIoon, où des artistes de Londres, Berlin et Barcelone réalisent des performances audiovisuelles. Et finalement, deux amis londoniens, Sarah et Jon, se sont directement investis dans l’organisation du festival de 2009.
Quel est le but principal de notre festival ? Peut-être qu’en réalité il y a plus d’un but dans cette entreprise. Il y a l’idée générale de soutenir les artistes et labels de la sphère netaudio en leur créant un festival dédié. Et puis il y a la volonté de promouvoir la philosophie des licences creative commons. Enfin le festival doit pouvoir générer, développer et élargir notre réseau parmi les artistes, créateurs, activistes, labels, distributeurs numériques, presse web et classique, etc. Il y aussi mon envie de faire de Berlin un des points d’ancrages de ce réseau. Et puis tout simplement j’adore les festivals et j’aime organiser de tels événements! Faire les choses qu’on aime est un but en soi ! La vie est trop courte pour cumuler les mauvais boulots…
3) Avez vous rencontrés des difficultés à trouver des partenaires financiers et medias pour cet événement? Justement, comment se positionne un festival netaudio par rapport à un autre festival plus conventionnel ?
Il n’est jamais aisé de trouver de l’argent pour financer ce genre de choses : NetAudio est l’opposé parfait de la musique commerciale. Donc la potentialité d’intéresser les investisseurs est plutôt réduite. Ca prendra du temps et d’énormes efforts dans le futur pour que netaudio devienne riche et célèbre! Si c’était en mon pouvoir, je ferais tout pour que ça se réalise ! Pour les artistes… mais aussi les organisateurs de festival! Je n’approuve pas du tout l’idée selon laquelle publier de la musique en licence creative commons signifie dire au revoir au succès financier. Je ferais toujours tout pour promouvoir l’idée opposée ! Mais pour l’instant on dépend quelque part des financements extérieurs, et aussi longtemps que nous ne représentons pas des garanties de bénéfices pour les sponsors privés, nous avons besoin de l’argent public du gouvernement local, des fonds nationaux ou de ceux de fondations publiques ou privées.
A ce stade Netaudio ne peut pas présenter beaucoup d’artistes qui ont débuté leur carrière par des netalbums gratuits pour devenir des superstars internationales. On manque de grands noms, de “gros poissons”, bien que dans certains domaines musicaux on trouve des success-stories intéressantes. Des projets comme SCSI-9 ou Kollektiv Turmstrasse par exemple peuvent à présent largement vivre de leur musique. Quand le Kollektiv Turmstrasse a joué a Londres en 2006, personne ne les connaissait, à part une petite partie de la communauté netaudio. Maintenant ils doivent limiter leurs apparitions dans les clubs ou les festivals pour préserver un peu de jus. Je peuxavancer qu’ils pourraient faire plus d’un concert (bien payé) par jour s’ils le voulaient. Mais je suis à peu près sûr que personne en France, et en dehors de la scène techno, n’a entendu parler de Kollektiv Turmstrasse. En 2007 c’était vraiment difficile d’atteindre des partenaires médiatiques en dehors de la communauté web, parce que personne n’avait idée de ce qu’étaient le netaudio, les netlabels ou les creative commons. Avant que le monde des médias veuille bien se plonger dans la complexité d’une collection d’idée philosophique, on doit présenter plus que des arguments. Par exemple le logo d’un important fond culturel pour “sécuriser” les médias : une initiative soutenue par le Hauptstadtkulturfond (Fond pour la culture) doit bien valoir une couverture médiatique ! Donc nous avons eu une bonne réponse générale de la part des médias en 2009, à tel point que de grosses sociétés de médias sont venus nous voir, sans aucune démarche préalable de notre part!
4) Sur un plan artistique, l’édition 2009 restera un succès, nous pouvons nous même en témoigner. D’un point de vue financier, même chose?
Et bien, on a plus dépensé qu’on a gagné. Mais nous avons le sentiment fort que cet argent a contribué à présenter beaucoup de valeur artistique pour ce festival. Mais avec le recul d’après le festival, on aurait mieux fait de revoir certaines choses à la baisse. Par exemple finir les soirées à 6h du matin au lieu de 8h aurait été parfait. On aurait pu ainsi tout organiser de manière extrêmement confortable. Mais à vrai dire c’est loin d’être un problème financier. Personne n’a perdu d’argent dans l’histoire, bien qu’on aie encore besoin d’une petite soirée pour lever des fonds pour nos dernières factures !
5) Cette année, le netaudio festival se déroulera à Londres. L’équipe de Berlin sera t-elle présente? Si oui, de quelle manière participez vous à l’organisation?
Les dernières infos que j’ai eu à ce sujet me sont parvenues aujourd’hui même : la date du prochain festival londonien pourrait très bien être en Mai 2011 ! Rien n’est certain pour l’instant… Je sais que les londoniens aimeraient avancer la date plus tôt dans l’année, mais ils essayent de trouver un arrangement avec une salle intéressante – et cela implique peut-être de reporter à Mai 2011. Il faudra attendre mars/avril pour en savoir plus. Dans tous les cas on soutiendra les londoniens, si on peut, car il y aura aussi un changement majeur dans les objectifs de leur festival. Mieux vaut patienter et prendre une tasse de thé en attendant !
6) On voit que des collectifs se montent tout doucement pour soutenir la scène netaudio. Vous en Allemagne mais aussi à Londres, en Pologne, en Espagne, en Russie, au Portugal, depuis peu en France et aux Pays-Bas et à priori bientôt au Maroc. Que penses-tu de toutes cette scène internationale, penses -tu qu’elle pourra collaborer de façon efficace dans l’avenir? Ça dépend de leur capacité à fonctionner individuellement. Le niveau européen n’est pas capable de faire vraiment fonctionner ces structures. Ça peut seulement motiver les activistes de ces organisations nationales à continuer leur efforts de développement. Mais j’aimerais voir les structures nationales fonctionnelles être connectées correctement, avec des interactions de personnes, du partage de connaissance, des actions coopératives et des campagnes communes. Il est intéressant que vous n’ayez pas mentionné l’Italie avec leur réseau “nettare”. J’ai l’impression que les italiens ne réussiront pas tant qu’ils continueront de considérer leur réseau comme une plateforme virtuelle uniquement. Pour l’instant je ne dirais pas qu’il existe un “NetAudio Italie”. Les participants au festival Nettare en 2008 sont tous retournés à leurs activités pour leur propre label. Il est absolument nécessaire qu’il existe une volonté de construire une structure commune, pas seulement virtuelle mais aussi physique. Mais comme les netlabels publient de la musique sans aucune notion de frontières nationales, l’idée (ou l’approche) netaudio ainsi que ses structures nationales bénéficieront d’un réseau commun européen.
Pour que ces structures nationales travaillent ensemble de manière efficace, on a besoin de gens qui organisent les activités communes, avec une grande disponibilité, un maximum de transparence, un niveau élevé de motivation et un bon paquet de fun. Mais encore une fois on revient vite aux questions de comment financer ces activités à l’intérieur de ce cadre, qui n’a pas encore développé de modèle financier durable, et de surcroît pas de quoi financer une meta-structure européenne. Je promets de continuer à réfléchir à des situations, et encore une fois également pour des raisons personnelles. J’aimerais tellement travailler à un niveau professionnel dans de telle structures !
7) A propos du Portugal, j’imagine que tu as dû être ravi d’apprendre que la ville de Lisbonne avait donné une enveloppe de 50 000 euro à Beat Plays Free pour l’organisation d’un festival netaudio.
Oui! Félicitations ! Quel beau développement ! Et d’ailleurs il est assez drôle de noter que le Conseil Municipal de Lisbonne a eu l’idée de fixer le montant de l’aide allouée via un vote internet ! Un gros avantage pour le NetAudio ! Je viens de parler avec Rute, une des créatrice de l’événement, aujourd’hui. Je sais aussi par Fernando Fonseca qu’il sera de la partie. On attends avec impatience l’ouverture des inscriptions ! On va essayer d’avoir une chance de participer !
8) Quels sont les futurs projets de l’équipe du Netaudio Berlin ?
Une des choses sur lesquelles nous avons misé dernièrement, c’est de présenter une scène netaudio au Fusion Festival en juin, conjointement avec le NetAudio Londres. Un deuxième projet est un festival à Casablanca en novembre, en coopération avec le NetAudio France et le futur NetAudio Maroc (Inch’allah…). Nous allons aussi participer à la Berlin Music Week, qui aura lieu du 6 au 12 septembre, et qui sera, selon leurs dires, une énorme présentation musicale dans la ville. On sera aussi présent au Popkomm, les deuxièmes plus grandes rencontres musicales du monde, au salon de la musique alternative allemande et au Festival des Clubs. NetAudio Berlin sera impliqué avec un panel musical pour présenter le mouvement netaudio à tous les acteurs du business musical, petits ou grands.
D’autre part, NetAudio Berlin travaille sur un projet de NetAudio “Circus” en 2011/2012, une tournée avec plusieurs événements de tailles différentes proposés dans plusieurs pays européens. Certains d’entre nous sont impliqués plus globalement dans un mouvement qui tente d’ouvrir un centre de la culture libre (logiciels open source, musique libre, médecine ouverte et beaucoup plus…) qui regrouperait agences, associations, particuliers, activistes, organisateurs, gens de réseau, promoteurs, etc. en un même lieu. Il y a un gigantesque ancien complexe aéronaval, construit par ces putains de nazis mais avec une architecture super impressionnante, aux alentours du centre de Berlin. Certains d’entre nous cherchent également à établir un cadre pour un usage commercial de la musique en licence creative commons (je sais que certains idéologistes ont des questions ou des problèmes avec ça). On a encore pas mal d’autres choses en cours, mais comme vous le savez, seulement une partie d’entre elles pourraient se réaliser. On verra bien à quoi on pourra donner vie dans ces prochains 10-15 mois !
9) Que penses tu de l’évolution parallèle du monde du libre et de l’industrie musicale classique ? Et de l’avenir de la musique en général ?
Bien entendu, le mouvement NetAudio ne balayera pas le régime des royalties ou les sociétés de droits d’auteur. Donc je suggère qu’on travaille sur les possible manières de connecter une philosophie à l’autre. C’est un processus qui devrait être mené en ayant conscience de la valeur et la force du modèle netaudio. Je pense, comme n’importe quel activiste de ce mouvement, qu’il est juste qu’un artiste soit rétribué pour son art. Mais personne ne pensera que le monde est injuste s’il n’arrive pas à en vivre. Ça restera comme avant : 95% des artistes continueront à prendre leurs instruments et jouer ensemble dans les salles arrières des pubs locaux. C’est tout. Pas de sponsors, pas de découvreurs de talents, pas d’Eurovision, pas de stades bourrés à craquer. Au temps de Mozart, seulement une poignée de musiciens étaient capables de vivre de leur musique, tandis que les autres artistes jouaient de leur instrument pour gagner quelques pièces pour avoir un lit pour la nuit, et si la journée avait été bonne, une bière. Le reste était pour le plaisir personnel. On ne verra jamais la situation où une majorité de jeunes artistes talentueux auront la chance de vivre de leur musique. Mais cependant on doit dépasser la situation actuelle, où les petits jeunes qui sont repérés par les agents des majors doivent signer des contrats dans leur sang, vendre leurs âmes, accepter qu’on transforme leur œuvre en un produit marketing, et ce juste pour le bénéfice de quelques managers, patrons et actionaires des grosses maisons de disques. NetAudio réintroduit la dignité dans la musique (le business musical) et réinvente les relations entre l’artiste (ou producteur), le mélomane (ou consommateur) et la musique (ou produit). Je ne m’attends pas à ce qu’un grand pourcentage d’artistes choisissent d’auto-déterminer leurs droits plutôt que de vendre leur âme, mais au moins cette alternative raisonnable devrait exister dans le futur. Mais je suis par ailleurs également assez optimiste sur le fait que nous puissions atteindre nos objectifs de changer l’industrie musicale en terme de gestion des droits – principalement la gestion des droits internet mais aussi la création de systèmes de contrats internationaux.
10) Pour l’instant, le mouvement de la musique libre reste assez méconnu du public international, et est parfois perçu comme une bande d’utopistes isolés. Quel genre d’actions, d’efforts penses-tu que la communauté NetAudio devrait déployer pour gagner plus de visibilité ou de crédibilité ?
Premièrement : garder une approche idéaliste mais travailler sur des modèles et systèmes concrets pour répondre aux besoins de tous les participants impliqués. NetAudio n’est pas uniquement fait pour le bénéfice des artistes, il s’agit d’un système juste et équitable où les accords sont passés par des acteurs de même niveau. Deuxièmement, essayer de ce connecter à plusieurs réseaux, pas juste le netaudio. Le monde est plus grand que ça. NetAudio doit devenir une partie ordinaire du business musical de tous les jours. Troisièmement, le business n’est en rien incompatible avec l’utopie. Un business juste implique des relations professionnelles et des bénéfices équilibrés pour chaque partie. Bien sûr il existe une dimension totalement anti-commerciale dans la musique libre. Mais il ne faut pas oublier l’aspect commercial des licences creative commons. NetAudio est un modèle, une structure, un effort, un cadre, une proposition, une invitation et une philosophie, pas une idéologie. Quatrièmement, essayer d’éviter l’impression que pourrait avoir l’extérieur que le netaudio est fait seulement pour les amateurs et les débutants. NetAudio n’est pas une solution de deuxième choix pour ceux qui ne sont pas assez bons pour Universal. C’est des conneries! NetAudio pourrait être un choix responsable pour conserver quelques chances d’éviter de devenir un pigeon des majors. Je veux dire par là que devenir une superstar comme Madonna, Metallica, etc. est sûrement le rêve de ceux qui signent chez Universal, Sony ou BMG. Mais il y a cent fois plus d’artistes qui ne finissent pas dans les grandes chambres des luxueux hôtels entourés de groupies défoncées. Au lieu de ça ils investissent temps, argent, sueur et larmes pour se voir finalement dépouiller par les léviathans du business, puis envoyés hors-jeu avec rien d’autre que leur espoir brisé. Parce qu’il se sont vendus contre des promesses de gloire et de richesse, sans réaliser que les agents des majors parlaient de la gloire et de la richesse de leur société, et pas de l’artiste. Enfin garder à l’esprit que dans le futur la plupart de l’argent généré par les musiciens viendra de leurs concerts ! Donc dites aux musiciens de garder leur droit de propriété intellectuelle entre leurs propres mains, et de prendre la route ! Si ils ont du succès, il sera toujours temps de se voir proposer de gros contrats !
Interview : Rafael Aragon & Geoffrey Marchand Traduction : Rafael Aragon

Freitag, 9. Oktober 2009

Netaudio Festival 2009: Gema raus!

Folgender Artikel erschien in der Berliner Zeitung am 08.10.2009. Geschrieben hat ihn Timon Engelhardt, ein langjähriger Wegbegleiter unserer Netaudio-Aktivitäten. Hier ist der Link zum Artikel.

Im Internet ist ein Netz aus freien Labels entstanden -

jetzt präsentieren die sich in der Maria

Antina Michels, Don Ludwig, Raimund Reintjes und Timor Kodal (v. l.) sind die Initiatoren des

Netaudiofestivals in der Maria. Foto: Benjamin Pritzkuleit,

Berlin - Samstagnacht, Friedrichshain, Revaler Straße. Rund um das Gelände des vor einigen Wochen vom Bauamt geschlossenen RAW-Tempels streifen Grüppchen von Jugendlichen durch die Dunkelheit. Viele kommen aus den umliegenden Hostels, sagt einer, der es wissen muss, denn er gehört zu den Betreibern des Clubs, vor dessen Tür sich gegen ein Uhr die erste Schlange bildet. Netlag, die erste komplett Gema-freie Netaudio-Veranstaltung Europas, feiert an diesem Abend mit DJs und Liveacts. Die Protagonisten kommen aus dem eigenen Umfeld, aber auch aus dem europäischen Ausland. Weder Werbebanner noch aufwendige Lichtinstallationen bestimmen das Bild. Der Blick ist hier aufs Wesentliche und damit in erster Linie auf eine für die Musiker akzeptable Anlage gerichtet. Die sorgt in den nächsten acht Stunden auch dafür, dass sich die etwa 300 Gäste des Clubs vor allem auf die Musik und das nächste Getränk konzentrieren können: Berlin - Techno City wie aus dem Reiseführer.

Netlag ist Teil eines wurzelartigen Geflechts aus Blogs, Labels und Foren, das sich rund um den Globus entwickelt und organisiert hat - im Internet. Mal mehr, mal weniger von politischen Motiven und einer Kritik an den Strukturen und Zwängen der Musikindustrie getrieben, haben sich hier in den vergangenen Jahren Produzenten eigene Veröffentlichungsplattformen geschaffen. Schon jetzt haben sie die Musiklandschaft verändert. "Während die Majors lange Zeit über die rückläufigen Tonträgerverkaufszahlen herumlamentierten und die Tauschbörsenkultur verteufelten, haben die Netlabel die Möglichkeiten erkannt, die das Internet für den Vertrieb von Musik eröffnet", sagt Timor Kodal, selbst Netlabel-Musiker.

Alles ganz legal

Die unter Creative Commons vertriebene Musik bietet aber auch den Kunden eine ganze Reihe von Möglichkeiten. Neben dem einfachen Download ist meistens auch das Kopieren, Weiterverbreiten und Bearbeiten erlaubt - alles ganz legal an der Gema vorbei. [.] Dass über das Internet als Bühne und Verwertungsinstanz noch viel Diskussionsbedarf besteht, zeigt ein Blick in das Tagesprogramm des am nächsten Wochenende zum zweiten Mal in Berlin stattfindenden Netaudiofestivals. In Workshops und Diskussionen sollen die aktuellen Probleme der Netlabels geklärt werden; Begriffe wie Missbrauchsschutz, EU-Recht und immer wieder Markt durchziehen die Ankündigungen. Für weniger theoretisch am Geschehen Interessierte bietet das Wochenende aber vor allem eine ganz praktische Form der Teilhabe: Etwas abseits des eigentlichen Festivalorts, aber gerade im Mauerfall-Jubiläumsjahr interessant, soll die geplante Sammlung von Field Recordings endlich Gestalt annehmen - Umgebungs- und Naturgeräusche also, die am ehemaligen Mauerstreifen entlang der Spree gesammelt werden sollen. Hier bauen die Veranstalter auf die Initiative der Besucher: Jeder ist eingeladen, Aufnahmen zu machen und auf der Festivalhomepage hochzuladen, die besten Beiträge werden präsentiert.

Von Minimal bis Drone

Doch vor allem das Nachtprogramm besticht mit seinem selbst für Berliner Verhältnisse aufregenden Line-Up, und es sind nicht unbedingt nur für Nerds bekannte Acts dabei. Weit mehr als hundert Künstler von vier Kontinenten werden an den drei Tagen und Nächten auf insgesamt acht
Floors die verschiedensten Spielarten elektronischer Musik darbieten: Neben den bekannten Variationen von Minimal, House und Techno finden ebenso sonst nicht allzu präsente Musikrichtungen ihren Platz. Ambient und Dubstep, Breakbeats und Triphop, Noise und Drone - der Stile sind viele und somit auch der Möglichkeiten, Unbekanntes und Abseitiges zu entdecken.

Auch wenn der Fokus des diesjährigen Netaudiofestivals ganz klar auf Künstlern aus osteuropäischen Ländern liegt, ist der Berliner Underground ebenso mit bekannten DJs und Liveacts vertreten. Unterstützung kommt ebenfalls von bekannteren Protagonisten der Technoszene: Der in den 90er-Jahren vor allem als Produzent von sphärischem Dub-Techno bekannt gewordene Dirk Diggler zum Beispiel, der vor Kurzem mit seinem Album "Decade One" brillierte, wird ebenso mit einem DJ-Set vertreten sein wie das Berliner Techno-Urgestein Tanith und Alex Meshkov vom russischen Vorzeige-Netlabel Deepmix. Selbst der Vertrieb Wordandsound, mit der Bezahl-Downloadplattform Whatpeopleplay bekannt geworden, schickt mit Marc Schneider aus Hamburg und Peter Armster aus Berlin zwei Mitwirkende ins Rennen.
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Netaudiofestival
Donnerstag: Live u.a. Pheek, Klartraum, Dreher & sm.art
Freitag:Live u.a. Goldwill, Erich Lesovsky; DJs u.a. Tanith, Marc Schneider
Sonnabend: Live u.a. Disrupt, SCSI-9, Marco Fürstenberg, Kraftfuttermischwerk

Alle Partys beginnen um 21 Uhr in der Maria am Ufer, Stralauer Platz 34/35, Friedrichshain

www.netaudioberlin.de/
www.net-lag.de/

Donnerstag, 1. Oktober 2009

Popkomm minus illegal

Artikel von mir im proud-Magazin, 10/2009, S. 29


Der King of Pop ist tot. Die Popkomm, the Circus of Pop, wohl auch. Schuld daran sind laut Dieter Gorny die illegalen Downloads. O.k., jammern hilft manchmal. Aber was soll es bringen, wenn die etablierten Musikverlage technologische und gesellschaftliche Entwicklungen ignorieren und stattdessen lieber Druck auf die Politik ausüben? Richtig ist, dass der Umsatz aus dem Verkauf von CDs und anderer Tonträger in den letzten zehn Jahren um mehr als 40 Prozent zurückgegangen ist. Richtig ist auch, dass das viel mit dem Internet zu tun hat. Aber das Internet ist weit mehr als illegale Tauschbörsen. Internet - das ist auch MySpace, Musikblogs oder Netlabels. Nahezu alles, was die Musikbranche reproduziert anzubieten hat, ist mittlerweile online verfügbar, und vieles davon tatsächlich ganz legal.
Im Gegensatz zu den zahlreichen Tauschbörsen bieten seit einem knappen Jahrzehnt eine wachsende Zahl von Netlabels die Musik ihrer Künstler zum legalen Download an. Und zwar kostenlos. Netlabels sind Labels, die ihre Musik über ihre Plattformen im Internet anbieten. Sie veröffentlichen ihre digitalen Releases zumeist im mp3- oder flac-Format, erstellen Coverart und Künstlerprofile - und verfolgen in erster Linie das Ziel, Aufmerksamkeit für den Künstler und seine Musik zu erzeugen. Sie verstehen sich zumeist als Promotionplattform für neue, unerhöhrte Sounds. Ihre Künstler und deren
Musik stellen eine Art Bodensatz dar, aus denen sich die Stars von morgen generieren.

Der Unterschied zu dem über mediale Inszenierung erfolgten Weg zum Superstar und einer auf massenhaften Verkauf von Tonträgern ausgerichteten Systematik ist der, dass sich, bis es soweit ist, niemand die Finger verbrennt. Dass niemand horrende Summen investiert, die es nach sich ziehen, den investierten Promotionaufwand auf Gedeih und Verderb wieder einspielen zu müssen. Hier verschuldet sich kein Künstler über die nächsten Jahre, um sein Publikum zu finden, hier muss niemand zu Stefan Raab oder durch die Autohäuser touren, um irgendwelche Verpflichtungen gegenüber einer unstillbar hungrigen Musikindustrie abzudienen. Die Künstler bieten ihre Musik schlicht und einfach einem internationalen Publikum an, ohne dass das Label den Sound glattschleift oder an einen vermeintlichen Hörergeschmack anpasst. Hier entscheidet der Künstler im Rahmen der sog. "Creative Commons"-Lizenzen selbst darüber, welche Rechte an seinem Werk er behalten will und welche er an die zukünftigen Nutzer überträgt. Downloaden? Auf CD brennen? An Freunde verschenken? Samplen? Remixen? In Clubs abspielen? Je nachdem - und beim nächsten Mal vielleicht auch anders - und zwar solange, bis sich ein Publikum gefunden hat was auch zu Konzerten kommt und Tonträger oder T-Shirts kaufen will. Oder ein Verleger kommt und einen Vertrag anbietet zu fairen Konditionen. Dann fangen auch diese Künstler an, Geld zu verdienen - und zwar ohne sich vorher über beide Ohren gegenüber den Dieter Gornys dieser Welt zu verschulden, ihre Seele zu verkaufen oder den eigenen Sound auf den perfekt produzierten CDs für die von der Plattenfirma anvisierte Zielgruppe nicht mehr wieder zu erkennen.
Bis dahin ist es nach wie vor ein weiter Weg. Viele, die ihn beschreiten, werden ihn auch nicht zuende gehen. Sie werden Hobbymusiker bleiben, werden es nie in die Plattenregale der Musikläden schaffen oder vor tausenden begeisterten Fans Konzerte geben. Trotzdem werden Menschen in aller Welt ihre Musik kennengelernt haben - und die Chance ist groß, dass durch unmittelbare Kontakte zwischen Musikliebhaber und Künstler weit mehr entsteht als eine distanzierte Beziehung zwischen Produzent und Konsument. Viel wahrscheinlicher entstehen stattdessen internationale Netzwerke, Freundschaften oder spannende Kooperationen mit anderen Künstlern. Es geht (noch) nicht um Image oder Hype, nicht um Verkaufszahlen oder Möglichkeiten des Cross-Selling, sondern um einen konkreten Erfahrungs- und Ideenaustausch. Ein solcher Ansatz definiert den Wert von Musik nicht in erster Linie monetär sondern darüber, ob sie in der Lage ist, Menschen zu begeistern und zu inspirieren. Es ist eine Ökonomie von Aufmerksamkeit, die dem Ganzen zugrunde liegt. Und das kann sich durchaus auch finanziell auszahlen. Und weil das so ist, springen zunehmend auch etablierte Künstler auf den Trend auf, ihre Musik zu Teilen auch kostenfrei über das Internet anzubieten.
Vom 08. bis 11. Oktober trifft sich in Berlin die internationale Netaudioszene, bestehnd aus Netlabelbetreibern und den Künstlern, die über sie veröffentlichen. Aus Podcastern und Experten der Creative Commons, digitalen Distributoren, Fieldrecording Künstlern und einer ganzen Reihe
Kreativen aus weiteren Disziplinen, die sich auf die Suche nach einer Alternative zu den herkömmlichen Strukturen im Musikbusiness begeben haben. Von Donnerstag bis zum frühen Sonntagmorgen werden auf dem diesjährigen Netaudiofestival in der Maria am Ostbahnhof rund 150 Künstler aus 27 Nationen auftreten. Das Festival, das insgesamt bereits zum fünften Mal stattfindet, steht dieses Jahr unter dem Motto East meets West - da die Veranstalter im zwanzigsten Jahr des Mauerfalls ein besonderes Augenmerk auf die Künstler, Label und Strukturen in Osteuropa - aber auch an den Nahtstellen zwischen Orient und Okzident - legen wollen. Dazu haben sie, neben Künstlern zahlreicher westeuropäischer Länder auch solche aus Weißrussland und der Ukraine, Polen, Marokko, Russland, Tschechien, der Türkei, Bosnien, Serbien und Ungarn eingeladen. Mit Kanada, den USA und Australien schließlich schaut das Festival musikalisch auch über den europäischen Rahmen weit hinaus. Die stilistische Bandbreite umfasst die verschiedenen Spielarten der elektronischen Musik wie Techno, Minimal und House - aber auch TripHop, Dub, Nujazz, Pop, Dubstep, HipHop, Chiptunes, Drum'n'Bass, Techdub und ein Experimental Floor werden geboten. Und tatsächlich sind neben wohlklingenden Namen aus der internationalen Netaudio-Szene auch zahlreiche weit über die Szene hinaus bekannte Künstler dabei: SCSI-9 beispielsweise oder D.Diggler, Tanith oder Erich Lesowski, Marko Fürstenberg oder Marc Schneider dürften auch bei dem ein- oder anderen Vinyl- oder CD-Liebhaber den Puls schneller schlagen lassen. Überdies erwähnenswert spielt die große Mehrheit der angekündigten Künstler live.

Doch auf dem Netaudio Festival 2009 geht es nicht nur um die Musik an sich: In einem kostenfreien und öffentlichen Tagesprogramm werden zahlreiche Workshops, Vorträge und Diskussionsveranstaltungen zu verschiedenen Aspekten der digitalen Musikszene stattfinden. Das reicht vom Synthesizer Workshop über eine Einführung in Ableton Live!, von Creative Commons Filmemachen über die Diskussion der Ergebnisse der Alltogethernow-Konferenz, von einer umfangreichen Netlabel-Messe und Netaudio-Ping-Pong bis hin zu zahreichen Showcases, Performances und weiteren Kunstformen.
Hinter dem Festival steht als Ausrichter der Verein Netaudio e.V., dessen Mitglieder und Macher seit Jahren in der internationalen Netaudioszene aktiv sind. Mit Gleichgesinnten in London veranstalten sie das Festival im jährlichen Wechsel zwischen den beiden Städten. Und mit dem italienischen
nettare-Netzwerk sowie netaudio.es aus Barcelona haben sie sich im Zentrum eines europäischen Netzwerks etabliert, was dieses Jahr seine Kontakte nach Osteuropa erweitern will. Mittlerweile ist auch das Land Berlin auf die Aktivitäten der Netaudio-Promoter aufmerksam geworden und unterstützt seit diesem Jahr das Festival im Rahmen des Hauptstadtkulturfonds. Das wiederum zeigt, dass zumindest in Berlin einige Verantwortliche erkannt haben, dass manch alte Zugpferde der Creative Industries ihre Kraft verloren haben und es dringend geboten ist, nach neuen Wegen und Mechanismen Ausschau zu halten, den Kompetenzvorsprung dieser Stadt aufrecht zu erhalten. Auf dem Netaudio Festival scheint man an einer ganzen Menge davon zu arbeiten.

Das komplette Programm des Festivals findet ihr unter www.netaudioberlin.de
Proud konnte von den Organisatoren 3x2 Festivaltickets für Euch rausleiern.